Sociologiquement, un rite funéraire représente la façon dont les personnes procèdent dans leur gestes et dans leur paroles afin d’accompagner le mort jusqu’à sa dernière demeure. Même s’il existe des disparités en fonction de son appartenance sociales ou de son milieu de vie (rural ou urbain), certaines tendances semblent se perpétuer et résister. La tradition reste très ancrée lorsqu’il s’agit d’organiser une cérémonie funèraire.
Depuis les années 1950 ,la laïcité en France ne cesse de progresser pourtant 80% des enterrements sont d’ordre religieux. Catholiques, protestants, musulmans et athée restent fidèles à la tradition de leur communauté lorsqu’il s’agit d’organiser la cérémonie d’un défunt.
À ce sujet ,chaque communauté a le droit fondamental de respecter ses coutumes car la France est un pays libre. Le transport du corps, la cérémonie ainsi que l’inhumation ou la crémation restent sous l’entière volonté de la personne disparue et de ses proches, tout en veillant au respect de la loi française notamment en ce qui concerne les déclarations administratives et les délais légaux .
La crémation : un rite funéraire de plus en plus plébiscité
La crémation consiste à bruler le corps du défunt. En France, les cendres sont ensuite recueillis dans une urne. Comme les tombes, les urnes peuvent être conservées au cimetière et accessibles à toutes les personnes désirant venir saluer la mémoire de la personne regrettée.
Les urnes sont ornées de fleurs artificielles et sont identifiées par le nom et le prénom du défunt. Il est assez rare d’organiser une cérémonie après la crémation en raison de l’absence du corps.
Cette pratique est de plus en plus répandue même si elle ne concerne encore que 30% des français morts. On estime qu’elle concernera plus de 50% des rites funéraires d’ici 15 ans. Jugée écologique et propre, la crémation est avant tout plus un choix personnel que religieux même si elle est officiellement admise par l’église depuis 1963. Un rite funéraire beaucoup pratiqué d’ailleurs dans les rites funéraires bouddhistes.
Le rite funéraire catholique avec inhumation
La tradition catholique est naturellement très ancrée dans nos sociétés occidentales pour des raisons historiques et religieuses évidentes. La France est traditionnellement une société catholique comme en témoignent les rites funéraires.
Les Français catholiques font confiance à un prêtre qui se charge de gérer la cérémonie religieuse. Dans ce cas, l’inhumation reste la pratique la plus répandue. En accord avec le prêtre, une entreprise de pompe funèbre s’occupe du transport du corps jusqu’à l’église et au cimetière ensuite.
L’inhumation, c’est-à-dire la mise en terre du cercueil,en bois généralement, est le symbole de l’ultime adieu avec le cher disparu.Des fleurs, des messages ou des objets symboliques peuvent accompagner ce moment fortement émouvant. Chacun se recueille alors pour se rendre hommage aux défunts selon ses croyances et convictions personnelles.
Le rite funéraire catholique est ouvert à toutes les personnes baptisées ou non baptisées. Seule l’absence du rite de la croix et de l’eau sont absents pour ces derniers.
L’ensemble des détails liés à l’organisation des rites funéraires en France est expliqué auprès des agences des pompes funèbres. Ce sont des personnes bienveillantes qui savent écouter vos volontés et vous guider dans ces moments douloureux.