Comment accompagner une personne mourante jusqu’à la fin de vie ?
Pour accompagner une personne mourante, il faut savoir certaines choses. Tout d’aboard, elle sait bien souvent qu’elle va mourir et que son temps est compté. Il convient alors de ne pas mentir et de comprendre avec elle, ensemble, le futur proche et la réalité. La fin de vie ne signifie pas un état de mort. La personne mourante est bel et bien encore en vie. L’épreuve est psychologiquement dure pour tout le monde, pourtant il est nécessaire de rester au maximum normal avec la personne malade pour ne pas l’inquiéter davantage mais aussi pour lui faire vivre ses derniers jours avec le plus grand bonheur qu’elle mérite.
Favoriser le dialogue
Si la personne mourante est encore dans un état de converser, il est conseillé de privilégier les contacts rapprochés. D’être à l’écoute, d’être présent, de stimuler le dialogue et surtout d’éviter le renferment de la personne souffrante.
Lorsque le diagnostique médical tombe, que les médecins annoncent l’irréversibilité du cours des choses, il est fort probable que la personne mourante vivent des émotions très négatives. Différentes phases sont d’ailleurs observées. Le malade peut nier le diagnostique, exprimer de la colère, se déculpabiliser des mauvaises actions qu’il aurait commis et enfin peut tomber en dépression.
Même en fin de vie, il est fondamental que le malade garde une structure psychologique équilibrée, fidèle à ce qu’il a été tout au long de sa vie. Un psychologue conseillerait de mener la personne vers un état d’acceptation, de calme et de clairvoyance.
L’accompagnement médical
En France la législation prévoit une aide à mourir et la maitrise des douleurs cliniques grâce à divers soins palliatifs. L’acharnement thérapeutique ne fait plus parti des devoirs d’un médecin. On peut aujourd’hui mourir dignement à l’hôpital c’est-à-dire stopper les traitements ou accepter l’administration d’antidouleurs même si leur ingestion induit une mort probable.
L’accompagnement médical d’une personne mourante est confié à la personne de confiance, désignée en général par le patient par oral ou par écrit. Celui-ci devient alors responsable des ultimes actions médicales. Accompagner une personne souffrante, c’est lui faire vivre une mort tranquille et sereine.
Pour plus de renseignements à ce sujet, il est recommandé de prendre connaissance de la loi Léonéti-Claeys légiférée en février 2016.
Savoir prendre soin de soi
Accompagner une personne mourante est psychologiquement une épreuve difficile. Les risques de sombrer dans la dépression et ruminer des idées noires sont réels. Pourtant pour rester proche du malade, il faut se montrer digne, communiquer de la confiance et savoir vivre normalement. Des aides peuvent être aménagées pour « l’accompagnateur ». Elles sont d’ailleurs souvent indispensables afin de vivre une relation sereine et positive avec la personne qui se meurt.
Vous êtes dans la triste situation d’un aidants et vous vous effortez d’accompagner une personne mourante, nous vous conseillons de vous rapprocher de l’Association Française des Aidants qui propose de nombreux ateliers et formations pour soutenir les Aidants qu’ils soient professionnels de santé ou proches Aidants.
Visiter le site internet de l’association : www.aidants.fr