La mort fait partie intégrante de notre vie. C’est un événement auquel personne n’échappe. Elle peut survenir dès notre plus tendre enfance, comme lors de nos plus longs jours. Quoi qu’il advienne, le départ du défunt à des répercussions physiques, psychologique et cognitif : absence d’envie, manque intérieur, recherche de soutien, négligence de soi… Pour faire le deuil, il faut apprendre à lâcher prise et à continuer sa vie d’avant. Mais comment réagir face à la mort d’un proche, et comment en accepter son deuil ?
Vision de la mort
La vision de la mort n’est pas toujours identique. Nos croyances et nos cultures aspirent à penser différemment. Mais il est intéressant de connaitre les différentes visions de la mort pour se créer la sienne. Cela peut être d’ailleurs être un bon moyen de faire son deuil. En adaptant sa vision de la mort à celle la vie ou de la façon de pensée du défunt, il est possible que vous accepterez plus facilement son départ.
Religions
– Chez les Chrétiens, on voit la mort comme une coupure entre l’âme et le vivant. Notre corps ne vit plus, mais notre âme, elle, survit aux côtés de Dieu ou non. C’est une nouvelle vie qui commence dans le monde invisible.
– Chez les Bouddhistes, la mort n’est pas une fin mais une poursuite spirituelle vers l’achèvement de soi. Ainsi l’âme continue sur parcours sur plusieurs vies jusqu’à atteindre le Nirvana. Ses vies sont à chaque fois soumises au karma.
– Chez les Musulmans, la mort est similaire à celle chez les Chrétiens. L’âme et le corps se séparent. Néanmoins, la dégradation du corps est interdite sous peine d’abîmer l’âme. Par exemple les crémations et les autopsies sont interdites. C’est une vision beaucoup plus spirituel. Quand à la période de deuil, elle ne durent que trois jours. Au délà de ces trois jours, les proches se doivent de retourner à une vie normale et d’accepter la mort du défunt.
Cultures
Les différentes cultures jouent également un rôle dans l’interprétation de la mort. En Chine, parler du défunt peut entraîner la malchance. Il est donc important de garder sa peine pour soi et de ne pas pleurer. D’ailleurs, l’importance de la mort est vue sous plusieurs degrés. La mort d’un parent ou de l’homme du foyer est la plus grande, car elle entraîne le déséquilibre dans la famille. La perte d’un enfant, par contre, elle, est la plus éloignée. Si un enfant meurt avant ses parents, c’est qu’il n’a pas été bénit. Cette mort est considéré comme une punition pour les parents. Cependant, les chinois continuent d’aimer les âmes de leur proches et d’entretenir la communication avec eux sous peine d’être hanté.
Contrairement aux chinois, les hispaniques sont beaucoup plus émotionnelles. La mort est une très grande souffrance qui s’exprime ouvertement. Il n’y a aucune honte à pleurer, où a crier car on extériorise son chagrin. Cependant, les hommes, qui représentent le centre d’une famille, se doivent de rester forts, même si cela est dur. Pendant la période de deuil, aucune activité n’est pratiquées. De plus les proches ne se vêtissent que de noir pour exprimer leur peine. Il est très commun de conserver la mémoire du proche et de communiquer avec lui suite à des prières et des visites à la tombe familial.
Faire son deuil
Que ce soit par contrainte culturel ou religieuse, le deuil n’est jamais une étape facile. Il n’existe d’ailleurs pas de méthode précise pour remédier au vide laissé par le défunt. Cependant l’amour et le soutien peuvent grandement vous aider. Il ne faut pas vous refermer sur vous même. L’absence d’un proche peut créer un vide, mais il ne faut pas vous renfermer sur vous-même. D’autres personnes ont certainement besoin de vous, et à l’occurrence, vous avez certainement besoin d’eux. La vie n’a jamais été un long fleuve tranquille, et la mort fait parti de la vie. Il vous faudra apprendre à vivre sans cette personne, sans pour autant l’oublier. Soyez ouvert et réceptif au soutien moral de vos autres proches.
Remercier ses proches
En retour, il est également très important de remercier ces familles ou ses personnes de leur soutien. La façon la plus commune pour témoigner de votre gratitude est d’envoyer une carte de remerciement de décès. Quelques mots, une simple phrase, même s’ils sont souvent compliqués à trouver, suffiront à exprimer votre reconnaissance. Par ailleurs, ses cartes peuvent jouer un rôle dans le processus de libération du chagrin. C’est à ce moment là que vous pourrez constater que vous n’êtes pas seul.
Récupération naturelle
Même si vous risquez de vous sentir vide pendant quelques temps et que vous avez l’impression que cette tristesse est infini. Même si votre monde semble s’être écrouler et que les relations sociales ne vous suffisent pas à vous remettre de ce tragique événement, ne perdez pas espoir. Vous ferez votre deuil naturellement si vous n’arrivez pas à le faire psychologiquement. Au bout d’un certain temps, vous arriverez retrouver une vie normale et recroquez peu à peu la vie à pleine dents.
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