Dons d’organes : une réflexion personnelle
A votre mort, il est envisageable de faire un don d’organe. Des personnes souffrantes ou accidentées sont parfois entre la vie et la mort suite à un dysfonctionnement d’un organe. A ce titre, il est autorisé de prélever le cœur, les reins, le foie, des parties de l’intestin ainsi que des tissus pour sauver des vies. Pour le don du corps à la science, lire cet article)
Une législation à connaitre
Vous devez avant de mourir être conscient que vous êtes considéré comme donneur potentiel dès votre mort. Aucune intervention n’est nécessaire pour devenir donneur d’organes. C’est depuis la loi Cavaillet du 22 décembre 1978 que la loi autorise et encadre les conditions du don d’organes. Cette loi a vu depuis des changements majeurs. Depuis le 29/07/1994, toute personne est potentiellement donneuse. Sauf pour les mineurs où un consentement écrit des parents est nécessaire.
Depuis cette date les statistiques montrent que le nombre de donneurs d’organes ne cessent d’augmenter sans pour autant pouvoir couvrir tous les besoins médicaux.
En France, il est possible en cas de refus de s’inscrire sur le registre national des refus. Cette inscription doit être réalisée lors de votre vivant. En 2017, les personnes qui refusent de donner leur organe peuvent s’inscrire sur internet. Il est aussi possible de rédiger une lettre avec votre signature et mentionné de sa date de rédaction. Ce document a valeur légale de refus de dons d’organes. Pour les personnes ne pouvant rédiger seul leur refus, l’intervention d’une personne extérieure est autorisée.
Une intervention orale pour exprimer son refus de dons d’organes auprès de l’équipe médicale est aussi acceptée. Le texte de loi sur le don d’organes a évolué en 2017. Les médecins auparavant consultaient les familles avant tout prélèvement. Aujourd’hui la loi les autorise a seulement informer. Concrètement si vraiment, vous êtes opposé à cette mesure après votre mort, mieux faut s’inscrire sur le registre des refus.
La loi existe et encadre les actes médicaux sur le don d’organes. En pratique les médecins demande souvent aux familles ce qu’en pensait le défunt. Ce qui s’est traduit par 32% de refus pour 2015. En 2017, exprimer son refus est légalement une nécessité.
Ce sont toujours des questions personnelles et éthiques qui animent votre décision. Vous êtes libre de choisir.
Un acte pour la vie
S’il est autorisé de refuser, il est bon de savoir que les dons d’organes sont des gestes qui sauvent des vies. Votre corps après votre mort redonne la vie. C’est un cadeau inestimable pour le receveur.
Le nombre de dons d’organe est d’années en années toujours plus important et cependant insuffisant. Il est difficile pour la médecine d’avoir au bon moment l’organe utile. Ce sont essentiellement des problèmes de comptabilité qui expliquent ce chiffre.
Visitez aussi : Le site officiel des dons d’organes en France